"En réformant l'action publique, il est possible de baisser le niveau des prélèvements"

Publié le par MoDem

 

L'annonce d'une réforme fiscale "est une décision qui cherche à éviter que monte la vague antifiscale, mais c'est une décision aussi qui ignore" le principal "problème des impôts" : "Ils sont trop hauts", a critiqué le dirigeant centriste qui a réclamé une "baisse du niveau des prélèvements".

"Il y a une espèce de crise, de fuite, d'incompréhension", "en face d'une pression fiscale trop forte", a noté le candidat à la mairie de Pau. "On a presque 50% de prélèvements fiscaux et sociaux et on a presque 60% (57% exactement) de dépenses publiques", a-t-il mis en garde, alertant sur le danger d'une "bombe qui va nous faire exploser" : "la dette".

"Malgré les cascades d'impôts qui se sont déversées sur les Français", du fait du "gouvernement Hollande" mais aussi des "gouvernements précédents", "le déficit est toujours considérable", a déploré le président du MoDem.

Il préconise une pause dans "l'augmentation des dépenses jusqu'au moment où la croissance" permettra "de remettre le navire à flot", comme il l'avait déjà prôné en 2012, "accompagnée d'une réforme de l'action publique, de l'Etat, de la sécurité sociale et des collectivités locales".

Il s'est en revanche opposé à la fusion de la CSG et de l'impôt sur le revenu. "La CSG, c'est fait pour les cotisations sociales", et "les impôts, c'est fait pour le budget de l'Etat et là on propose de mélanger". "Ceux qui vont payer, c'est les classes moyennes", a-t-il conclu.sociale

Le prélèvement à la source de l'impôt est en revanche "une idée qui mérite d'être examinée", a souligné François Bayrou.

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